Des disques d’or, de platine, de diamant et d’uranium sont décernés à des artistes musicaux en reconnaissance de leur travail d’enregistrement en fonction du nombre de ventes de disques qu’ils réalisent.
Cependant, elle n’est pas mesurée de la même manière dans tous les pays et, de plus, les mesures des ventes ont été modifiées au cours de l’histoire pour s’adapter adéquatement aux nouveaux formats de vente qui surgissent au fur et à mesure des progrès technologiques.
Ainsi, par exemple, en Espagne, à l’origine, un disque d’or était attribué aux artistes qui atteignaient 50 000 disques vendus et un disque de platine lorsqu’ils atteignaient 100 000 exemplaires. Mais en 2005, ils sont tombés respectivement à 40 000 et 80 000, en 2009 ils ont été réduits à 30 000 et 60 000 et sont actuellement attribués lorsque l’artiste atteint 20 000 et 40 000 exemplaires distribués et les copies physiques et numériques sont prises en compte (depuis 2015).
Pourquoi le nombre d’exemplaires qu’un artiste doit vendre pour obtenir un disque d’or, de platine, de diamant ou d’uranium a-t-il été réduit ?
En raison de l’évolution des temps et de l’utilisation massive d’Internet comme moyen d’écoute de la musique, les ventes légales de disques ont été fortement réduites.
Peut-être que la diffusion de la musique est actuellement beaucoup plus simple grâce en grande partie à la proximité offerte par les réseaux sociaux, mais force est de constater que les revenus directs des ventes de disques ont progressivement diminué, au grand dam des musiciens, maisons de disques et autres personnes liées à la commerce de la musique.
Selon les pays, les copies dont un artiste musical a besoin pour réaliser un disque d’or, de platine, de diamant ou d’uranium varient selon le format de la production du disque : album, single, DVD ou téléchargement. Même dans certains pays comme les États-Unis, les différences sont même dans la langue (il faut plus de ventes d’un album en anglais que d’un album en espagnol pour se qualifier pour un prix de ce type).
En France, Le SNEP – Syndicat National de l’Edition Phonographique – est l’organisme qui effectue le classement de tous les singles et albums selon leur nombre de ventes en France.
En raison de l’évolution des temps et de l’utilisation massive d’Internet comme moyen d’écoute de la musique, les ventes légales de disques ont été fortement réduites.

IZAL reçoit son disque d’Or pour son “Autothérapie”.
Combien faut-il d’exemplaires en France pour obtenir un disque d’or, de platine, de diamant ou d’uranium ?
DISQUE D’OR : Atteindre 20 000 exemplaires.
DISQUE DE PLATINE : Atteindre 40 000 exemplaires.
DISQUE DE DIAMANT : Atteignez 1 000 000 d’exemplaires.
DISQUE D’URANIUM : Atteignez 50 000 000 d’exemplaires.
Ici, ils peuvent être consultés par pays.
Il est établi que les artistes obtiennent les prix de manière cumulative, c’est-à-dire que pour obtenir, par exemple, un disque de platine, ils doivent d’abord obtenir un disque d’or.
Autre fait intéressant, les artistes qui réalisent actuellement 80 000 exemplaires en France se voient décerner un soi-disant « double platine ».
Il y a très peu d’artistes qui ont atteint la catégorie de Disque d’Uranium. Voici quelques-uns des musiciens qui y sont parvenus : Raphael, Michael Jackson, AC/DC et Queen, entre autres.
Et vous, quel artiste selon vous mériterait de remporter un disque Uranium ?

Disque d’Uranium accordé à Raphaël, exposé au Musée qui lui est dédié à Linares (Jaén, Espagne), sa ville natale.
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